mardi 16 avril 2024

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Nouvelles fraîches

TTIP : les craintes de l’élevage irlandais

Le secteur de l’agroalimentaire irlandais est divisé sur la question du Partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP) indique The Irish Examiner (cité par bulletins-electroniques.com). Selon le président d’une association d’éleveurs, l’industrie bovine pourrait perdre entre 25 et 50 millions euros par an à cause de la concurrence accrue des Etats-Unis. En revanche, l’association des entreprises irlandaises estime que les secteurs laitier et de l’alimentaire devraient tirer des bénéfices du traité.

PE : appel à la lutte contre les maladies du bois de la vigne

Angélique Delahaye, député européen (UMP-PPE) vient d’adresser à la Commission européenne une question écrite prioritaire, cosignée par 50 eurodéputés, pour l’interroger sur les actions et les moyens mobilisés dans l’Union européenne pour combattre les maladies du bois de la vigne. « Ces maladies de dépérissement du pied de vigne, dont le développement s’accélère faute de moyens de lutte efficaces, mettent en péril l’activité viticole dans certaines régions européennes » indique le communiqué du groupe PPE. “A l’instar de la maladie des oliviers, il est urgent de combattre ce fléau au niveau européen!” ajoute Angélique Delahaye.

Enquête AgriConnexions : 1ers résultats publics

Avec AgriConnexions, le cabinet Iddem a réalisé le premier véritable état des lieux sur l’utilisation des TIC chez les agriculteurs. L’étude dresse en 17 parties un panorama complet des usages d’internet, des applications, des progiciels et des matériels connectés au sein des exploitations. Parmi les résultats, on découvre que seulement 2% des agriculteurs sont des agrisurfeurs (10% parmi le grand public) ou encore que 25% des exploitations ne sont pas couvertes par le réseau mobile. Rens : agriconnexions@iddem.com.

Les salariés du CTIFL ont déclenché le droit d’alerte

Les salariés du CTIFL ont décidé de déclencher le droit d’alerte en raison de la gravité de la situation du centre technique interprofessionnel des fruits et légumes. « La suppression dans la précipitation par le ministère de l’Agriculture de la Taxe Fiscale Affectée (TFA) prélevée au stade consommation des fruits et légumes, indispensable au financement du CTIFL, compromet sérieusement la Recherche et Développement et l’ensemble des études qu’effectue le CTIFL, écrivent-ils. Cette suppression menace le maintien de l’emploi de ses 300 salariés » écrivent-ils. Ils rappellent que la suppression de la TFA au 1er juillet prochain prive le CTIFL de 70 % de son financement. Certes, la TFA doit être remplacée par une CVO. Mais constatent les salariés « l’accord interprofessionnel indispensable pour lever la cotisation auprès des opérateurs ne sera pas signé à temps ». « Sans source de financement pérenne à l’automne 2015, le CTIFL sera dans l’impossibilité d’assurer la continuité de ses activités dès janvier 2016 » concluent-ils.