vendredi 29 mars 2024

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Nouvelles fraîches

Interfel/CTIFL : les présidents des familles chez Le Foll le 14 septembre

Les présidents des familles professionnelles de la filière fruits et légumes seront reçus par le ministre de l’Agriculture le 14 septembre. Le but de cette rencontre : la mise en place de la cotisation volontaire obligatoire (CVO) qui doit, à partir du 1er janvier 2016, prendre le relais de la taxe fiscale affectée (TFA) pour le financement du centre. Il y a urgence car une CVO ne s’instaure pas d’un simple claquement de doigt. Et la collecte de la TFA est terminée depuis le 1er juillet dernier. Selon nos informations, le comité de pilotage ad hoc s’est réuni fin août pour tenter de trouver une position commune entre les familles car s’agissant d’une CVO, l’unanimité est obligatoire. Et il n’y aurait pas d’unanimité pour le moment. Pour tenter de convaincre, Stéphane le Foll s’est engagé, par écrit, auprès d’Henri Pluvinage, président du CTIFL à apporter, par le biais du CAS DAR, 4 millions d’euros de budget par an pendant trois ans « en contrepartie de la mise en place par Interfel d’une CVO à hauteur de 14 millions d’euros ».

Chute du marché des tracteurs agricoles neufs en 2014

Après trois années de hausse, le marché des tracteurs agricoles neufs, assez fluctuant, a chuté de 22,7 % en 2014 par rapport à 2013 qui avait toutefois atteint un niveau très élevé indique une note du Commissariat général au développement durable. Cette chute affecte fortement les immatriculations de tracteurs de 17 à 25 CV (- 34,1 %) et les plus de 25 CV (- 33,4 %). Les immatriculations des tracteurs de moins de 17 CV, ne baissant que de 1,3 %, représentent ainsi la plus grosse part des immatriculations en 2014, soit 43 % du total contre 34 % en 2013.

ESB : la France officiellement « pays à risque négligeable »

La décision est (enfin) tombée le 4 août : la France s’est vue, ce jour là, conférer le statut sanitaire de « pays à risque négligeable » au regard de l’ESB. Chypre, le Liechtenstein et la Suisse sont dans le même cas (décision UE n°2015/1356). « Les entreprises françaises d’abattage et de découpe vont enfin pouvoir passer à une liste plus restreinte des matériaux à risque spécifique devant être retirés avant la remise aux consommateurs, les « MRS ». Cette liste avait été allégée le 16 juillet dernier par le règlement 2015-1162, entré en vigueur ce 5 août, mais il manquait ce changement de statut officiel pour que la France puisse en profiter » indique la lettre de la FNICGV. Cette décision va permettre notamment le retour de la fraise de veau, dernier des abas bannis depuis la crise de la vache folle (cf. notre Blog du 26 mai).

Le Pari du végétal lancé à la Foire de Châlons

Le Pari du végétal a été officiellement lancé à la foire de Châlons en Champagne. Porté par les organisations professionnelles agricoles, et présidé par Hervé Lapie, président de la FDSEA 51, ce Pari du végétal se donne pour défi de rassembler tous les acteurs du monde du végétal dans une logique d’échange et de synergie, pour répondre aux défis majeurs lancés à l’agriculture. « Ce pari ne connaîtra aucune frontière afin de pouvoir susciter l’intérêt d’industriels français, européens ou mondiaux, qui pourraient investir à nos côtés pour créer de l’emploi » explique Hervé Lapie. Parmi les premiers chantiers du Pari, la Ferme 112. L’Etat a cédé, cet été, pour l’euro symbolique, les 370 hectares de l’ex- Base aérienne 112 à Reims Métropôle. La Ferme 112 sera une ferme expérimentale destinée à accompagner la mutation des systèmes de production agricole régionaux. Venu inaugurer la Foire de Châlons, Manuel Valls a apporté le soutien de l’Etat au Pari du végétal en débloquant une enveloppe de 3 millions d’euros. Par ailleurs, Carrefour a fait acte de candidature pour participer au Pari.

Carrefour vise les salons régionaux

L’enseigne Carrefour a décidé de faire évoluer sa politique de présence dans les foires et salons en visant les manifestations régionales. En mai dernier, Carrefour était présent au salon de l’agriculture d’Aquitaine à Bordeaux. Début septembre, l’enseigne participait, pour la deuxième année, à la foire de Châlons et sera cette semaine (du 10 au 14 septembre) à la foire du Mans.

Baisse de la consommation d’énergie pour le secteur agriculture-pêche en 2014

Le Commissariat général au développement durable vient de publier le « Bilan énergétique de la France pour 2014 ». Il constate que la consommation finale d’énergie de l’agriculture et de la pêche s’établit à 4,67 Mtep, en repli de – 1,2 % par rapport à 2013. « Cette baisse doit toutefois être relativisée après la forte augmentation de 2013 (+ 5,3 %), qui avait conduit la consommation du secteur agricole à dépasser le pic atteint en 2004 » précise le Commissariat. La consommation de produits pétroliers, qui représente les trois quarts de la consommation énergétique du secteur, diminue de 1,1 %. Celle de gaz naturel (essentiellement concentrée dans les serres et abris hauts) décroit fortement en 2014 (- 5,4 %). La consommation d’électricité́ stagne à – 0,1 %.

Augmentation de la production d’oignons doux des Cévennes

« La récolte 2015 d’oignons doux des Cévennes s’annonce bonne » indique la coopérative Origines Cévennes dans un communiqué. « Les volumes attendus seront en forte progression. Ils devraient avoisiner les 2 500 tonnes, soit 10 % de mieux qu’en 2013, dernière bonne année de référence. Cette augmentation est également la conséquence d’un accroissement des surfaces de production : + 5 ha/an entre 2012 et 2014, et + 1,4 ha cette année ».
 Les premiers oignon doux des Cévennes qualité AOP ont été commercialisés à partir du 20 août. Par ailleurs, la coopérative annonce qu’elle ouvre un magasin de vente directe « dans l’objectif de capter une clientèle locale ». Origines Cévennes rassemble 98 agriculteurs qui produisent de l’oignon doux sur 47,8 ha et réalise un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros.

Noix de Grenoble : une production en baisse, mais de qualité

La production de noix de Grenoble est en recul sur la campagne 2014/2015 est atteint 9 503 tonnes contre 13 355 tonnes pour la campagne précédente. Logiquement les volumes commercialisés sont en retraits : 7 878 tonnes contre 10 694 tonnes. « La rudesse de l’hiver et les aléas climatiques de 2014 sont responsables du recul de la production » indique le Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble (CING). Mais cette baisse des volumes est compensée par une qualité très bonne : « le ratio ‘volume produit AOP / volume commercialisé AOP’ a atteint un niveau historique. Près de 83% de la production de vergers qualifiés a été commercialisée sous appellation » poursuit le CING. « L’appellation est devenue un critère déterminant dans le processus d’achat des consommateurs » constate l’interprofession.