jeudi 18 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Election des commissions permanentes dans les nouvelles régions

Les 7 nouvelles régions se réunissaient le 4 janvier pour élire leur président et leur commission permanente. C’est a cette occasion qu’ont été désignés les vice-présidents en charge des questions agricoles :

  • Alsace/Champagne-Ardenne/Lorraine : Philippe Mangin, 13ème vice-président (ruralité et agriculture) ;
  • Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes : Jean-Pierre Reynaud, 11ème vice-président (agriculture, agroalimentaire, forêt, mer et montagne), Geneviève Barat, 14ème vice-président (ruralité, vivre ensemble, vie associative et citoyenneté) ;
  • Auvergne/Rhône-Alpes : Emilie Bonnivard, 8ème vice-président (agriculture, forêt, ruralité, viticulture, produits du terroir) ; Bourgogne/Franche-Comté : Sophie Fonquernie, 14ème vice-président (agriculture) ;
  • Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées : Vincent Labarthe, 9èmevice-président (agriculture et enseignement agricole), Jean-Louis Cazaubon, 11ème vice-président (agroalimentaire et viticulture), Aurélie Maillols, 14ème vice-président (montagne et ruralité) ;
  • Nord – Pas-de-Calais/Picardie : Marie-Sophie Lesne, 7ème vice-président (agriculture, agroalimentaire), Christophe Coulon, 14ème vice-président (ruralité, développement du numérique, famille et action sociale) ;
  • Normandie : Clotilde Eudier, 11ème vice-président (agriculture).

Comexposium renonce à rentrer dans le capital de Sopexa

Le feuilleton de l’actionnariat de Sopexa devrait trouver un terme d’ici quelques semaines. Selon nos informations, un conseil d’administration de Sopexa s’est tenu le 15 décembre. A cette occasion, il a été décidé que Comexposium ne reprendrait pas les parts des interprofessions dans Sopexa. Comexposium renonce ainsi à rentrer dans le capital. En revanche, Sopexa vendrait à Comexposium ses parts dans le Sial (une participation qui serait valorisée entre 35 et 40 millions d’euros). Si cet accord fonctionne, le conseil d’administration devra alors se prononcer sur l’utilisation de cet argent dans un contexte de redéfinition des missions de l’agence. En effet, Sopexa perd son activité salon. Depuis le 1er janvier 2016, Business France a récupéré l’activité « rendez-vous d’affaires » et se verra confier l’organisation des pavillons France à l’étranger à partir du 1er janvier 2017. Sopexa va recentrer son action sur la communication, le marketing, les relations presse, etc… des produits et entreprises agricoles et agro-alimentaires.

 

Banane antillaise : plus de 10 000 emplois en France

La filière banane soutient 10 131 emplois à temps plein en France, de la production des bananes aux Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) jusqu’à leur mûrissage en métropole. C’est ce qu’indique une étude réalisée par le cabinet Utopies qui mesure les impacts de l’ensemble des flux économiques générés par la filière banane sur l’année 2014. Dans le détail, Utopies constate que la filière génère 5 970 emplois directs : 5 746 producteurs et salariés aux Antilles (dont 4 066 en Martinique et 1 682 en Guadeloupe) et 222 en métropole (UGPBAN et Fruidor). Elle soutient en plus 1 944 emplois indirects chez ses fournisseurs grâce à ses 175 millions d’euros d’achats ; 1 235 emplois induits par la consommation des salariés ; et 982 emplois induits découlant des « dépenses des administrations liées aux impôts et taxes versées par la filière ». Organisé suivant le modèle coopératif, les deux groupements LPG et Banamart rassemblés au sein de l’UGPBAN produisent quelques 270 000 tonnes de bananes par an. Le PIB de la filière est estimée à 432 millions d’euros.

Momagri créé la 1ère agence de notation dédiée à l’agriculture et à l’alimentation

Momagri vient d’annoncer la création de la première agence de notation dédiée à l’agriculture et à l’agroalimentaire. L’idée de cette agence est née, il y a plus de 10 ans, au sein de la délégation française aux négociations de l’OMC à Seattle. « Toute la planète connaissait la position de l’Union européenne, se souvient Pierre Pagesse, membre de cette délégation et président de Momagri. Cela devenait la ligne de départ, et donc il a fallu faire des concessions supplémentaires. De plus les conséquences économiques de ces négociations politiques n’étaient jamais chiffrées. Alors nous nous sommes dit que cela ne devrait plus se produire. Désormais, le monde devra tenir compte de nos travaux ». Cela peut paraître ambitieux, mais justement, de l’ambition, Momagri n’en manque pas. « C’est une démarche à très long terme, confirme Daniel Cheron, ancien directeur général de Limagrain et membre de Momagri. On travaille pour les générations futures. Le monde agricole a cette capacité de construire dans le long terme ». Le modèle retenu est celui d’une agence de notation classique. Trois indicateurs vont être installés : l’indicateur de solvabilité alimentaire (ISA); le SGPAA (soutiens globaux à la production agricole et alimentaire) ; et le Fapsi (food and agricultural policies stability index). L’indicateur de solvabilité alimentaire a été présenté le 7 janvier. Il permet de mesurer les soutiens réels de chaque pays à leur agriculture. Le but de cet indicateur, dont la FAO est déjà cliente, est « d’améliorer le dialogue international grâce à des sources objectives au lieu d’indicateurs plus ou moins manipulés » précise Jacques Carles, délégué général de Momagri. A ce jour, 36 pays ont été évalués, ce qui donne des résultats parfois surprenants. Si la France (comme l’Allemagne, les Etats-Unis, etc..) obtient la meilleure note (excellent niveau), l’Irlande, le Portugal et le Luxembourg ont la même note que le Burkina Fasso (assez bon niveau). En 2016, l’indicateur devrait s’ouvrir à d’autres pays comme la Chine.

Intrants : la France n’est pas le « pollueur » souvent décrié

Et si l’agriculture française n’était pas le grand et irresponsable utilisateur d’intrants agricoles souvent décriée ? Une étude publiée récemment par le Commissariat général au développement durable donne sur cette question des informations intéressantes. Ainsi, la France est, en millions de tonnes, le deuxième utilisateur de produits phytosanitaires en Europe, juste après l’Espagne. Mais si l’on ramène cette consommation à l’hectare de SAU, la France arrive en 8ème position, très loin derrière les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie, etc… Idem pour les achats d’engrais minéraux azotés. La France est, en volume, le 1er consommateur européen, elle se retrouve à la 5ème place si l’on regarde la consommation par hectare de SAU. Des résultats qui méritent d’être connus…

Interfel : l’accord cotisation étendu

L’accord cotisation d’Interfel qui prévoit désormais le financement des actions du CTIFL, en remplacement de l’ex TFA, signé le 7 octobre 2015 a été étendu par un arrêté ministériel du 23 décembre (JO du 29 décembre). Cet accord prévoit que désormais la cotisation permet également de « développer et de coordonner la recherche appliquée et les actions d’expérimentation afin de favoriser l’innovation technique des entreprises de la filière ». Ce nouvel accord cotisation est entré en vigueur le 1er janvier 2016.

Pommes de terre : stabilisation des achats des ménages en novembre

Au mois de novembre, les achats de pommes de terre par les ménages ont été stables en volume (-0,6 % par rapport à novembre 2014) indique le panel Kantar publié par le CNIPT. Le chiffre d’affaires en rayon reste soutenu grâce à des prix consommateurs en progression par rapport à la période précédente. « En cumul depuis le début de campagne, grâce notamment aux bons résultats observés en octobre, les résultats sont en progression de +6% en volume par rapport à l’année précédente pour la même période (+7% en GMS, +3% en circuits spécialisés). Les résultats sont également bons en valeur, grâce à un prix moyen en hausse sensible par rapport à la campagne précédente (+34% en GMS), et comparable au niveau observé de la campagne 2013-14 » indique le CNIPT.

 

Amélioration du commerce extérieur agricole et agro-alimentaire en novembre

Les soldes du commerce extérieur des produits agricoles et agroalimentaires s’améliorent en novembre du fait d’un rebond des exportations indiquent les statistiques des Douanes. Pour les produits agricoles (+ 156 millions d’euros par rapport à octobre), la hausse est principalement due au rattrapage des ventes de bovins (Italie, Espagne), pénalisées en octobre par une épizootie. Une hausse des livraisons de pommes de terre (Espagne, Afrique du Nord) est par ailleurs à signaler, tout comme la poursuite du repli des ventes d’orge à la Chine. Pour les produits des IAA (+ 594 millions d’euros), la hausse des ventes est diversifiée. Elle concerne, entre autres, le sucre (Espagne, Algérie, Royaume-Uni, Belgique), le café́ (Espagne, Royaume-Uni), les vins (Royaume-Uni et Chine) et les viandes (Allemagne et Chine).