jeudi 28 mars 2024

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Nouvelles fraîches

FNSEA : une journée d’action nationale le 7 juin

La FNSEA appelle les agriculteurs à une journée d’action nationale le 7 juin prochain. L’ensemble des producteurs et des départements sera appelé à rejoindre ce mouvement. Les producteurs de légumes notamment ne devraient pas manquer à l’appel. Ainsi la tomate est en crise depuis plusieurs semaines. Elle subit une météo peu propice et la progression des volumes en Europe du Nord. « Nous constatons des prix de vente jamais atteints ces 10 dernières années pour un mois de mai. Sur une tomate grappe le prix de vente est près de 50 % inférieur à la moyenne des 3 dernières campagnes » écrit Légumes de France. « Les producteurs de tomates appellent l’ensemble de la distribution française à jouer le jeu de l’origine France » poursuit la fédération qui n’exclut pas de se lancer dans « des actions de revendication plus vives en magasins ».

Royal ordonne l’inspection des « très grands élevages »

Ségolène Royal, ministre de m’Environnement, a annoncé samedi 28 mai avoir ordonnée « en liaison avec le ministre de l’Agriculture, que des inspections soient réalisées dans tous les très grands élevages ». « 121 inspections ont été faites dans 73 départements ou sont en cours. Elles concernent pour 65%, des élevages de volailles, pour 26%, des élevages de porcs et pour 11%, des élevages de bovins » indique le communiqué du ministère. « Aucune non-conformité majeure n’a été recensée lors de ces inspections » à l’exception d’un élevage de poules pondeuses 
qui recevra une mise en demeure. « 14 sites ont cependant montré des non-conformités mineures qui ont été signalées à l’exploitant et pour lesquelles des lettres de suite seront envoyées » poursuit le communiqué. Un bilan complet de ces inspections sera présenté le 9 juin. 
De son coté, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions d’abattages précise que son champ d’investigation comprend bien les abattoirs de volailles. Elle annonce que la prochaine visite inopinée concernera ce type d’abattoir et qu’elle organisera, le 15 juin, une table ronde sur la filière avicole.

La DGCCRF recadre Bio Ile de France

A force d’entretenir l’ambiguïté sur le lien entre agriculture biologique et santé, les organismes de défense de l’AB finissent par franchir la ligne jaune. Ainsi, Bio Ile de France c’est fait recadrer par la DGCCRG. L’association indique avoir, dans un communiqué daté du 20 mai, titré un encadré « les produits bio laitiers sont meilleurs pour la santé ». « La DGCCRF, poursuit l’association, nous avertit qu’il s’agit d’une ‘allégation interdite’ ». « Les allégations relatives à un effet bénéfique sur la santé des produits bio ne sont pas autorisées, explique la DGCCRF. Le non-respect de cette règle constitue une infraction aux dispositions de l’article 10 du règlement 1924/2006 relatif aux allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires ».

Russie : vers la prolongation de l’embargo ?

« J’ai ordonné que soient préparées des propositions en vue d’une prolongation des mesures de rétorsion non pas pour un an mais jusqu’à la fin 2017 » a déclaré le 27 mai le Premier ministre russe Dimitri Medvedev. Instauré en août 2014, en rétorsion des sanctions occidentales contre l’annexion de la Crimée, ces sanctions ont déjà été prorogées pour un an en août 2015. Cette déclaration du Premier ministre russe intervient alors que l’Union européenne doit elle-même se prononcer sur la prolongation des sanctions. Pour les Européens, la levée de ces sanctions est liée à l’application des accords de Minsk de février 2015, signés par l’Ukraine et la Russie, sous médiation franco-allemande. Mais des réticences existent en Europe pour voter la prolongation des sanctions, notamment en Grèce, pays où s’est rendu le président Russe Vladimir Poutine la semaine dernière. Le ministre russe de l’Agriculture était quant à lui à Paris le 24 ami à l’occasion de la 84ème session annuelle de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Il a rencontré Stéphane Le Foll. Selon le communiqué officiel du ministère français de l’Agriculture, l’embargo russe n’aurait pas été évoqué pendant ce rendez-vous. « Les deux ministres ont pu aborder les questions relatives à l’embargo sanitaire russe sur la production porcine européenne d’une part, et à la coopération agricole bilatérale d’autre part » écrit la rue de Varenne.

Une production de truffes estimée à 30 tonnes

La production française de truffes pour la campagne 2015/16 est estimée à 30 tonnes pour les Tuber mélanosporum et à 600 kg pour les truffes de Bourgogne (Tuber incinatum) indique le comité Truffes de FranceAgriMer qui s’est réuni le 26 mai.
 Les plantations représentent en moyenne 1 000 ha par an en France. Les professionnels, membres de ce comité, ont décidé de travailler sur le statut social du trufficulteur et la professionnalisation de la filière. Ils projettent également la création d’une interprofession de la truffe.