mardi 19 mars 2024

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Nouvelles fraîches

Hulot précise son plan loups

Interrogé sur BFMTV (23 juin), Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique a précisé son plan loups. Le ministre souhaite « engager une remise à plat du dispositif » dès septembre. « On va co-définir un schéma pour les 4 prochaines années, qui démarrera au 1er janvier 2018 ». Le nombre de tirs autorisé pour 2017-18 n’est pas encore « décidé ». « Même si j’ai une fibre naturaliste, est-ce que je peux ignorer la détresse de ces éleveurs qui depuis le début de l’année ont vu près de 10.000 brebis égorgées ? » a conclu Nicolas Hulot.

Travert prépare les Etats généraux

On ne connaît pas encore la date du lancement des Etats généraux de l’alimentation, mais Stéphane Travert va consacrer sa première semaine de ministre de l’Agriculture à les préparer. Il va rencontrer les dirigeants agricoles (Christiane Lambert, FNSEA ; Laurent Pinatel, CP), Jacques Creyssel, délégué général de la FCD, les dirigeants des enseignes de la grande distribution (Système U, Leclerc, Auchan, Intermarché), Emmanuel Besnier, Pdg de Lactalis, et des représentants des organisations de consommateurs (UFC/Que Choisir, CLCV, Familles rurales)
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Investissement chinois en Biélorussie

La société chinoise DRex Food Group veut acheter 20 000 ha en Biélorussie en vue de produire du lait avec 40 000 vaches laitières. Deux sites sont possibles : soit dans la région de Klimovitchi soit dans celle de Chausy. Ce projet a été rendu public lors de la visite en Biélorussie des sociétés chinoises Xinrogji Holding Group et DRex Food Group. Les deux entreprises veulent investir ensemble 1 milliard de dollars dans l’agriculture et la production alimentaire biélorusse (avec Socopag).

Fruits d’été : premières actions des producteurs

« Devant l’immobilisme des opérateurs de la filière et malgré les différentes alertes de la FNPF sur les risques de multiplication d’actions syndicales, l’exaspération des producteurs aura fini par s’exprimer » annonce la Fédération des producteurs de fruits. Ainsi, mercredi matin les producteurs des Pyrénées- Orientales ont « déversé leur colère » devant un magasin. Jeudi, c’était au tour des départements des Bouches-du-Rhône, du Gard et du Vaucluse de passer à l’action. « Les messages (.) que nous martelons depuis plusieurs semaines : origine France et valeur, sont –ils désormais clairs ? Nous l’espérons » conclut la fédération.