jeudi 25 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Elysée : Paul Delduc et Julien Turenne officiellement nommés

Il aura fallu près de quatre mois pour que les nominations des conseillers en charge de l’agriculture à la présidence de la République soient officielles (cf. notre Blog du 9 septembre). Le JO du 13 décembre publie un arrêté, daté du 12 décembre « portant nomination 
et cessation de fonctions à la présidence de la République ». Paul Delduc, ancien directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature au ministère de l’Environnement, est bien nommé « conseiller énergie, environnement, transports et agriculture », depuis le 1er septembre. Selon le site de l’Elysée, il fait parti du « Pôle écologie, transports, énergie ». On remarquera l’absence du mot « agriculture » dans l’intitulé du Pôle. Quatre conseillers techniques sont rattachés à ce pôle, dont Julien Turenne, conseiller technique agriculture, nommé à compter du 16 juillet. Julien Turenne conserve ‘en même temps’ sa fonction de conseiller technique agriculture auprès du Premier ministre. Notons enfin que, toujours selon l’arrêté, Audrey Bourolleau, ancienne « conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural » à l’Elysée a cessé ses fonctions le 15 juillet.

Usine Lubrizol : auditions des organisations agricoles

La mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen auditionnera cette semaine des représentants du monde agricole et notamment Patrice Faucon, président de la FDSEA de Seine-Maritime ; Laurence Sellos, présidente du bureau exécutif de la Chambre d’agriculture de Normandie ; Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente de la FNPLait ; et Guillaume Gandon, vice-président de la Confédération générale des planteurs de betteraves, accompagné de Sébastien Audren, économiste à la CGB.

Impact de la crise sociale sur l’économie

A la suite d’une réunion à Bercy, la CGI fait le point sur les conséquences des grèves sur l’économie. La Confédération constate notamment que les difficultés sont concentrées sur l’Ile de France. « L’impact de la crise, poursuit la CGI, se focalise, à ce stade, sur l’hôtellerie (annulations en cascade) et, dans une moindre mesure, sur la restauration (qui accuserait néanmoins sur Paris, depuis le 5 décembre, une perte moyenne de 20 à 30%) ». L’impact de la crise sur le privé apparaît, à ce stade, « modéré, au-delà de l’Ile-de-France et du cas de l’hôtellerie et de la restauration ». Parmi les premières mesures décidées, il y a un accompagnement des entreprises ayant déjà été éprouvées par la crise des gilets jaunes et ayant bénéficié de dispositifs de report de charges sociales et fiscales ; et la réactivation des mesures d’étalement fiscales et sociales, de chômage partiel et le cas échéant d’autorisation d’ouverture le dimanche, en ciblant dans un premier temps l’Ile-de-France et le secteur du tourisme.

49 lois obsolètes abrogées

Le Parlement vient d’abroger 49 lois obsolètes promulguées entre 1819 et 1940. Cette loi du 11 décembre 2019 » tendant à améliorer la lisibilité du droit par l’abrogation de lois obsolètes » a été publiée au Journal officiel du 12 décembre. Parmi les textes abrogés, un petit bout de l’histoire agricole du pays. On relève ainsi :

  • la loi du 6 juin 1889 qui rend obligatoires la vérification et le poinçonnage par l’Etat des densimètres employés dans les fabriques de sucre pour contrôler la richesse de la betterave ;
  • la loi du 23 juillet 1907 portant modification de certaines dispositions de la loi du 16 avril 1897 concernant la répression de la fraude dans le commerce du beurre et la fabrication de la margarine ;
  • la loi du 4 août 1929 appropriant les titres de mouvement délivrés pour les eaux-de-vie naturelles à la garantie des appellations d’origine ;
  • la loi du 4 juillet 1934 tendant à assurer la protection des appellations d’origine « Cognac » et « Armagnac ».
    Toute une époque !

La phrase de la semaine :

« Les écolos-urbains, c’est un oxymore. Ils ne comprennent rien à la nature (.) Ils vivent en apesanteur » et « en plus, ils donnent des leçons aux autres (.) Ils font tous la course pour être le plus écolo. Dans quel but ? Transformer Paris en Creuse. Mais allez-y dans la Creuse ! Allez au bout de votre raisonnement, repeuplez les campagnes ! Il y a l’embarras du choix ». Gaspard Proust, humoriste, le Point, 28 novembre.

Et aussi :

  • la candidature de l’ancien préfet de Paris Bertrand Munch comme nouveau
directeur général de l’Office national des forêts (ONF) a été validée à une voix près par le Parlement ;
  • les épreuves de surf des JO 2024 se dérouleront en Polynésie française.