mercredi 24 avril 2024

Visiteurs : 828 946   

To Brex or not to Brex

Par ici la sortie

Cette fois ci, ce devrait être la bonne. Le 9 janvier, les députés de la Chambre des communes ont approuvé (330 voix pour et 231 contre) le projet de loi sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE. Le texte doit être maintenant adopté par la Chambre des lords qui devra également le valider. Il ne restera plus alors qu’a obtenir « l’assentiment royal ».
L’accord de retrait devra ensuite être ratifié par le Parlement européen. A ce jour, le débat et le vote sont prévus pour le 29 janvier. Plus rien ne semble désormais s’opposer à une sortie du Royaume-Uni le 31 janvier à 23 h, heure de Londres.

Et après ?

Le 1er février, le Royaume-Uni ne fera plus partie de l’UE. Les 73 parlementaires britanniques quitteront le PE. Le nombre de députés passera de 751 à 705. 46 des 73 sièges britanniques libérés sont mis de côté et restent disponibles pour un éventuel élargissement de l’UE. 27 sièges britanniques seront répartis entre 14 États membres sous-représentés. Ainsi, 5 eurodéputés français, élus en juin dernier, pourront enfin siéger.
Le 1er février ouvre la période de transition. L’ensemble des règles européennes restent applicables au Royaume-Uni, les Britanniques continuent de verser une contribution financière. les tarifs douaniers demeurent, … Mais les Britanniques n’ont plus leur mot à dire sur les décisions des 27. Cette période de transition doit permettre à l’UE et au RU de rédiger le cadre de leur future relation. Elle est fixée jusqu’au 31 décembre 2020, mais le gouvernement britannique peut demander, avant le 1er juillet, sa prolongation.
Bref, le 1er février, tout est fini, et tout recommence.

Et aussi :

  • le gouvernement de Boris Johnson envisage de débloquer une enveloppe de 2,85 milliards de livres (3,32 milliards d’euros) pour les agriculteurs britanniques afin de maintenir le financement des paiements directs 2020 au même niveau que ceux de 2019 ;
  • les Britanniques ne pourront pas se présenter aux prochaines élections municipales, sauf s’ils ont demandé la nationalité française avant la date de dépôt des candidatures. Il y a actuellement environ 760 conseillers municipaux de nationalité britannique, c’est le plus fort contingent de conseillers municipaux européens.