vendredi 19 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Bassines : la manifestation dégénère

Plus de 2 000 anti-bassines ont manifesté le 6 novembre, sur la commune de Mauzé-sur-le-Mignon, près de Niort. Ils répondaient à l’appel du collectif « Bassines non merci ! », de la Confédération paysanne, et du mouvement « Les Soulèvements de la terre ». 500 agriculteurs étaient par ailleurs rassemblés sur le même territoire pour défendre le projet de construction des bassines dans la région. En fin de journée, les « anti » se sont dirigés vers une autre bassine, celle de Cramchaban en Charente-Maritime. « Des dégradations ont été commises sur les bâches. Elles ont été découpées puis incendiées » rapporte le site de Ouest-France (6 novembre). Dans un communiqué, cité par le quotidien, la préfecture des Deux-Sèvres indique « que les manifestants présents sur le secteur de Mauzé-sur-Le Mignon ont procédé à des actes violents sur les forces de l’ordre, afin de contourner les dispositifs mis en place, occasionnant trois blessés chez les gendarmes, avant de dégrader une retenue de substitution située dans la commune de Cranchaban ». Le préfet des Deux-Sèvres « condamne ce recours unilatéral à la violence et souhaite un retour rapide au calme​ ». « Je crois profondément au dialogue avec tous et au rôle des syndicats. Mais un leader syndical ne peut pas appeler ou justifier une action illégale ; ce n’est pas acceptable dans une démocratie, et ne le sera jamais. Soutien aux agriculteurs victimes et aux forces de l’ordre » a pour sa part écrit le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie sur son compte Twitter.

Brexit : plus de 65 000 contrôles à la frontière depuis le 1er janvier

Selon un premier bilan réalisé par FranceAgriMer, que nous avons, pu consulter, le Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) a contrôlé plus de 65 000 convois, en provenance du Royaume-Uni, entre le 1er janvier et le 1er septembre 2021. 8 postes de contrôle frontalier sont opérationnels et le nombre d’agents du Sivep est passé de 90 à 450. Actuellement, plus de 2500 convois sont contrôlés chaque semaine. Les flux se concentrent sur 3 postes : Calais-Boulogne (84 %), Caen-Ouistreham (8 %), Dunkerque (7 %). 85 % des contrôles portent sur les produits d’origine animale, 11 % sur les animaux vivants, et 3 % sur les végétaux. Près de 500 convois, soit 1,33 % des marchandises contrôlées, ont fait l’objet d’un refus d’admission, un taux légèrement supérieur à celui relevé pour les autres provenances.

Prochain Conseil « Agriculture et pêche » le 15 novembre

Le prochain Conseil « Agriculture et pêche » de l’Union européenne aura lieu le 15 novembre à Bruxelles. Les ministres devraient adopter des conclusions du Conseil sur la nouvelle stratégie de l’UE pour les forêts à l’horizon 2030. Publiée en juillet, cette stratégie vise à améliorer la qualité des forêts européennes et leur quantité et à accroître leur résilience face à des défis tels que le changement climatique, tout en offrant des moyens de subsistance durables aux communautés rurales. Parmi les autres points à l’ordre du jour figurent la situation du marché des produits agricoles, l’état d’avancement des consultations entre l’UE et le Royaume-Uni dans le domaine de la pêche et la récente conférence « De la ferme à la table ».

Le chiffre de la semaine

« La consommation réelle de tabac en France est sous-estimée de l’ordre de 14 à 17 % (.) Les pertes de recettes fiscales imputables au marché parallèle du tabac sont comprises entre 2,5 et 3 milliards d’euros », Assemblée nationale.

Et aussi

  • la prochaine réunion de la commission agriculture de Régions de France aura lieu le 8 décembre ;
  • la commission de l’agriculture et du développement rural du Parlement européen se réunira le 9 novembre à Bruxelles. A l’ordre du jour notamment : un échange de vues sur le plan d’action de l’UE sur l’agriculture biologique, la présentation par un représentant de la Commission (DG AGRI) du rapport de la Commission sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la directive sur les pratiques commerciales déloyales dans la chaîne alimentaire ; et un échange de vues avec un représentant de la Commission (DG AGRI) autour de la vue d’ensemble des marchés agricoles de l’Union.