jeudi 25 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Belgique : fusion de BelOrta et de Veiling Borgloon

La fusion de BelOrta et Veiling Borgloon a été approuvée le 12 décembre par les producteurs-coopérateurs. La criée de fruits Veiling Borgloon située au Limbourg, sera associé à BelOrta à partir du 1er janvier 2014. Créé début 2013, BelOrta est issu de la fusion de Mechelse Veilingen et Coöbra (association de Brava et Greenpartners datant de début 2012). La nouvelle criée sera opérationnelle prendra le nom de BelOrta. BelOrta réalisera un chiffre d’affaires de quelque 370 millions d’euros et 43% de part de marché en Belgique (56% en légumes et 22% en fruits) et rassemblera 1 700 producteurs.

La Commission propose de tripler le budget promotion

Le conseil européen des ministres de l’Agriculture se tient  aujourd’hui 16 et demain 17 décembre à Bruxelles. Les ministres auront notamment à étudier la proposition de règlement de la Commission sur les actions d’information et de promotion en faveur des produits agricoles sur le marché intérieur et dans les pays tiers. La Commission propose une politique de promotion renouvelée ouverte aux organisations de producteurs. Le budget consacré à la promotion devrait augmenter pour passer de 61,5 millions d’euros en 2013 jusqu’à 200 millions d’euros en 2020.

Conseil agricole : l’embargo russe au menu

A l’occasion de ce même conseil, la présidence communiquera des informations en ce qui concerne la question de l’accès au marché de la Fédération de Russie pour les exportations de végétaux et de produits végétaux en provenance de l’UE. Rappelons que la frontière russe est depuis plusieurs mois fermée aux importations de pommes de terre et de plants de pommes de terre.

En Paca, « ensemble » s’écrit toujours avec un « s »

L’Inpi a définitivement refermé le dossier de la marque collective  « Provence »  porté par le Conseil Régional Paca.  La collectivité menait depuis deux ans un travail de construction d’une marque ombrelle « Provence » et en demandait son dépôt. Mais face à la multiplicité des utilisateurs du terme, notamment les signes d’origine et de qualité, l’Inpi a signifié son veto. Seules la tomate et la ratatouille auraient pu en bénéficier, ce que le Conseil régional a jugé insuffisant. D’autres voies sont possibles indique la Région, qui continuera à travailler sur le principe d’une marque collective.

Brésil : et 1, et 2, et 3 tonnes de roquefort

6 mois avant la coupe du monde, la France a déjà remporté une immense victoire au Brésil. Du moins si l’on en croit le communiqué triomphant de Guillaume Garot : le ministre délégué «se réjouit de la levée de l’embargo sur le roquefort français». « Cette autorisation d’exporter de nouveau le roquefort, poursuit Garot, laisse augurer un nouvel élan dans les relations agricoles et agroalimentaires entre la France et le Brésil ». Rien que ça ! Cocorico donc ? Pas sur. Pour Christian Gentil, président de la Confédération générale des producteurs de lait de brebis et des industriels de Roquefort, cité par La Dépêche du Midi, il ne s’agit pas d’un véritable embargo mais plutôt de «régler des problèmes douaniers entre les deux pays, de mettre des documents en règle et de s’entendre sur les exigences sanitaires. Des points non réglés jusque-là qui avaient eu pour conséquence de couper les exportations de roquefort au Brésil pendant plus de 6 mois ». Bon, c’était donc un problème douanier, et pas un embargo. Mais au moins, les volumes en jeu sont importants ? «Il s’agit là de volumes très faibles, poursuit Christian Gentil. En 2012, nous avons exporté seulement 3,2 tonnes de roquefort au Brésil sur un volume total d’exportation de 3 561 tonnes ». Allez, c’est quand même un succès. Et au moins nos footballeurs et les supporters français pourront trouver du roquefort pendant le mondial.