jeudi 28 mars 2024

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Nouvelles fraîches

Un débat sur l’agriculture sans le Premier ministre

Chouchou des organisations professionnelles agricoles majoritaires (c’est lui qui a parlé au congrès de la FNSEA, c’est lui qui a annoncé le plan de sauvetage le 7 septembre), Manuel Valls ne devrait pourtant pas participer au débat sur l’agriculture organisé ce mardi 29 septembre à 15 heures à l’Assemblée nationale. Son agenda officiel prévoit ce jour-là à 13 heures un déjeuner avec Jean-Claude Juncker, à 15 heures un entretien avec Pierre Moscovici et à 16 heures un entretien avec Christiane Taubira.

Le Modem offre une tribune à Perico Légasse

Quelle mouche a piqué les organisateurs de l’université de rentrée du Modem qui se tenait les 25,26 et 27 septembre à Guidel Morbihan ? De nombreux débats étaient programmés avec des intervenants prestigieux comme Jean Peyrelevade, Alain de Boissieu, Michel Barnier… Mais pour le débat sur « le modèle agricole français et européen », c’est le journaliste de Marianne Perico Légasse, bien connu pour ses positions ‘modérées’ qui était invité à débattre avec le député Jean Lassalle. Comme s’il était nécessaire de donner à P. Légasse une tribune supplémentaire ! (Notons qu’un peu plus tôt, c’est Natacha Polony, journaliste à Europe 1 et au Figaro, et compagne de Perico Légasse, qui participait à un débat sur l’école…).

Milan : quatre candidats pour reprendre le pavillon France

Il y a désormais quatre collectivités qui se sont déclarées candidates à la reprise du pavillon de la France à Milan. La dernière en date vient du maire de Lons-le-Saunier (Jura). Jacques Pélissard a écrit à Stéphane Le Foll « pour lui faire part de l’intérêt de Lons-le-Saunier pour accueillir le pavillon Français de l’exposition universelle de Milan sur son sol ». La candidature de la préfecture du Jura rejoint celles du Futuroscope de Poitiers, du marché de Rungis (la Semmaris était en séminaire à Milan ces derniers jours et est passée sur le pavillon jeudi) et de Terres de France, une communauté d’agglomération au nord de Paris. La décision finale sera prise à Matignon par un comité interministériel. L’expo de Milan se termine le 31 octobre, le démontage commence dans la foulée.

Agriculture : les contrôles continus

En novembre dernier, le Premier ministre avait annoncé la création d’une mission composée d’un parlementaire, d’un agriculteur et d’un fonctionnaire « pour qu’ils proposent des améliorations (…), et fassent en sorte que les contrôles (en agriculture) se passent mieux ». Cette mission avait rendu sa copie en juin 2015 et ses résultats avaient été concrétisés par une circulaire de Manuel Valls envoyée aux préfets le 31. L’esprit de cette circulaire est de limiter au maximum les contrôles physiques sur les exploitations agricoles « afin de limiter la pression de contrôle ressentie par un agriculteur ». Mais les contrôles continus. Et pas toujours dans un climat serein. Ainsi, le 15 septembre, la FDSEA des Côtes d’Armor a mobilisé une soixantaine d’agriculteurs afin de bloquer l’accès d’une ferme à deux contrôleurs. Arrivée sur place, la sous-préfète de Lannion a dit « se rendre compte de l’accumulation des difficultés pour les agriculteurs » et a informé le Préfet de Région rapporte l’hebdomadaire Paysan Breton. Mais ce dernier n’a pas apprécié. Dans un communiqué, il « condamne les entraves exercées » sur le bon déroulement de ces contrôles. Il « confirme que les contrôles en exploitations agricoles se poursuivront. Toute entrave à leur déroulement, sous quelque forme que ce soit, entraînera une réponse de l’État ». Il ne fait que reprendre à la lettre les instructions du Premier ministre qui appelle à la fermeté contre les blocages des contrôles. De son coté, la FDSEA 22 rappelle qu’elle a demandé l’arrêt momentané des contrôles, le temps que les nouvelles méthodes évoquées par la circulaire Valls, soient mis en place.

Fruits transformés : soupçons de pratiques anticoncurrentielles

Les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence ont procédé le 22 septembre à des opérations de visite et saisie inopinées auprès d’entreprises suspectées d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur des fruits transformés en coupelles et en gourdes. Le nom des entreprises visées n’a pas été communiqué.