vendredi 19 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Nouvelles régions : pas si simple pour certaines chambres d’Agriculture

Un rapport au président de la République, une ordonnance et un décret : pas moins de trois textes ont été nécessaires pour adapter les chambres régionales d’Agriculture à la nouvelle carte territoriale. L’ordonnance du 26 novembre dispose qu’à compter du 1er janvier 2016 « la chambre régionale d’agriculture est constituée par le regroupement des chambres régionales d’agriculture des anciennes régions regroupées ». Facile à priori ! Sauf qu’en Nord-Pas-de-Calais (en 2010), et en Alsace (en 2013), les chambres départementales et régionales avaient fusionné pour constituer une seule chambre de région. L’ordonnance prévoit donc de détricoter tout cela : la « fraction » de la chambre d’agriculture de région d’Alsace ou de Nord-Pas-de-Calais « exerçant les missions de chambre régionale » rejoindra la future chambre régionale, et il sera créé une «chambre interdépartementale » dans les deux anciennes régions. Vous avez dit simplification ! Pour l’ensemble des chambres, les biens seront transférés à titre gratuit à la nouvelle chambre régionale. Enfin, le décret dispose que les nouvelles chambres doivent se réunir avant la fin de l’année 2015. A cette occasion, elles devront élire leur nouveau président, leur nouveau bureau et voter le budget pour 2016.

Les pesticides sont présents, en faible quantité, dans la plupart des cours d’eau français

« Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau français » indique le Commissariat général au développement durable qui vient de publier ses statistiques pour l’année 2013. Sur cette année, « 92 % des points de surveillance font état de la présence d’une au moins de ces substances, les rares bassins exempts de pesticides se concentrant dans les zones montagneuses ou dans les zones dont l’agriculture est peu intensive ». La contamination est le fait d’une grande diversité de substances, avec, dans plus de la moitié des cas, au moins 10 pesticides différents retrouvés. Les teneurs restent globalement faibles mais des pics importants sont relevés localement, en lien avec les zones de grande culture. Les pesticides incriminés sont principalement des herbicides en France métropolitaine et plutôt des insecticides dans les départements d’outre-mer.

Quatre GIEE validés en Martinique

Quatre demandes de reconnaissances de Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE) ont été acceptées en novembre en Martinique : le Groupement de défense sanitaire apicole martiniquais (GDSAM) pour un projet intitulé « une démarche agro-écologique de la filière apicole par la santé des abeilles et leurs caractéristiques entomophiles » ; le Marché agricole nord atlantique (Mana) pour un projet intitulé « consolider et accompagner les exploitations dans des pratiques et des systèmes de production traditionnelle agro-écologiques par la mutualisation des moyens (travail et matériel) et les marchés de proximité » ; l’Association martiniquaise pour la production du mouton marqué (AMPMM) pour un projet intitulé « des pratiques innovantes et agroécologiques pour une meilleure qualité de la viande d’agneau marquée, valorisée dans des circuits de proximité » ; l’association VALCACO pour un projet intitulé « structuration et développement d’une filière d’excellence de cacao d’origine Martinique ». Ces quatre projets regroupent 53 exploitations agricoles. Il s’agit des quatre premiers GIEE pour ce département. Au niveau national, au 1er octobre, on dénombrait, 128 GIEE, soit plus de 200 000 ha, plus de 1 500 exploitations et plus de 2 300 agriculteurs engagés dans ces démarches.

L’agriculture a pénalisé la croissance

« La France renoue avec la croissance au troisième trimestre 2015 (+0,3 %) » constate la Coface. L’industrie et les services ont participé positivement à l’activité́. En revanche, « conséquence notamment de la libéralisation des quotas laitiers et d’une forte pression sur les prix, l’agriculture a pénalisé l’activité́ (-0,4%) ». Par ailleurs, la baisse du cours du baril de pétrole a réduit la facture énergétique des entreprises et plus particulièrement dans l’agriculture, les transports et l’industrie.

Les ministres du Commerce de l’UE font le point sur les négociations internationales

Les ministres du Commerce de l’UE se réunissent le 30 novembre à Bruxelles pour préparer la 10e Conférence ministérielle de l’OMC qui se tiendra à Nairobi du 15 au 18 décembre. A l’approche de cette conférence de Nairobi, les Etats-Unis et l’UE ont des approches très divergentes. Ainsi l’UE, avec le Brésil, et soutenue par l’Argentine, la Nouvelle Zélande, le Paraguay et l’Uruguay, propose un texte sur l’élimination des subventions à l’exportation des produits agricoles. Ce que rejette les Etats-Unis. Cecilia Malmström, commissaire européen au Commerce, fera également le point sur l’état des négociations avec les Etats-Unis sur le projet de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et sur le renforcement de la transparence dans le cadre de ces discussions.

TPP : ratification en février ?

La Nouvelle Zélande, qui assure le secrétariat des accords TransPacifique (TPP) souhaite convier les ministres des pays concernés à une cérémonie de ratification le 4 février 2016. C’est-à-dire le lendemain du vote du Congrès américain sur cette ratification. A condition évidemment que les Républicains, majoritaires, votent en faveur de cette ratification. Or plusieurs d’entre eux demandent déjà la renégociation de certains aspects de l’accord (tabac, clause monétaire,…).

Signature d’un accord entre la BAD et l’AFD pour le financement de l’agriculture africaine

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina et la directrice générale de l’AFD, Anne Paugam, ont signé un accord-cadre en vue d’accroitre le financement conjoint de projets en Afrique subsaharienne et en Méditerranée. «Cet accord va permettre à la BAD de mettre en oeuvre cinq priorités majeures à savoir éclairer l’Afrique et lui donner de l’énergie; nourrir l’Afrique; intégrer l’Afrique; industrialiser l’Afrique; et améliorer la qualité de vie des peuples d’Afrique pour renforcer le développement et la lutte contre le changement climatique sur le continent» a déclaré le président de la BAD. Il permettra également d’augmenter le nombre et le volume des cofinancements entre les deux institutions financières.