mercredi 24 avril 2024

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Congrès FNPF : Luc Barbier dresse le bilan des années Le Foll

Stéphane Le Foll n’était pas invité au congrès de la FNPF qui s’est tenu le 1er février à Paris. Ses collaborateurs, si, mais ils ne sont pas venus. Le pupitre est donc resté vide. Et Luc Barbier, président de la Fédération, a fait son discours depuis l’estrade.

« Nous avons eu des relations tendues avec Stéphane Le Foll. Nous avons parfois été obligé de taper sur son bureau pour le faire taire, sinon, nous étions obligés de partir » raconte Luc Barbier, avant de faire le bilan du quinquennat en arboriculture : – 2 % du verger en France à mettre « à l’actif de le Foll ». La perte principale est en prune (-10 %). Pendant cette même période, les charges au verger ont augmenté de 13 %, dont 7,7 % de main d’œuvre. Luc Barbier est ensuite revenu sur la suppression de la TFA pour le financement du CTIFL. « Nous en avons fait un atout. C’est le point de départ du monde de demain. Si nous sommes capable de bâtir là dessus, nous serons plus forts. Nous serons d’autant plus forts, que l’on ne dépendra plus de la puissance publique. On pourra communiquer. Mais il faudra renforcer nos interprofessions, pour qu’elles puissent aller chercher des fonds pour la recherche et développement. ». Bref, les arboriculteurs « n’attendent rien des élections à venir ». « Si un candidat parle pour les agriculteurs, il est mort » ajoute Luc Barbier. Pour lui, Mélenchon et Le Pen « c’est pareil : 0 phyto, circuit court,… ». Conclusion : il faut « se fédérer, se serrer les coudes ». « L’agriculture fait partie de la solution » martèle-t-il.