mercredi 24 avril 2024

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Dans les Régions

Occitanie : manif pour les zones défavorisées

Plus de 1200 agriculteurs et élus ont manifesté, à l’appel de la FRSEA et de JA, le 24 janvier à Montauban « pour défendre les zones agricoles défavorisées d’Occitanie ». Les manifestants dénoncent l’exclusion de 25 % des communes jusqu’alors classées en zone défavorisée dans la région. A l’occasion d’une réunion nationale sur la révision des zones défavorisées, le 26 janvier, à Paris, aucune carte n’a été publiée annoncent les deux syndicats. «  Nous ne comprenons pas pourquoi les critères proposés en Occitanie n’ont pas été présentés. Nous dénonçons l’absence de dialogue et le refus de transparence de l’Etat sur ces éléments techniques ». « Le ministre se moque des agriculteurs. C’est intolérable ! » concluent les syndicats qui annoncent d’autres actions

La Région Grand Est engage 885 000 euros en faveur de l’agriculture

La Commission permanente du Conseil régional du Grand Est du 26 janvier débloque une enveloppe de 885 000 pour soutenir 138 exploitations. Cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’urgence en faveur de l’agriculture (5 millions d’euros au total). Plus de 855 000 € ont été́ attribués plus spécifiquement à 125 producteurs de fruits du Grand Est pour compenser les pertes dues aux dégâts provoqués par le gel, 23 359 € à 13 exploitations agricoles dans le cadre de la prise en charge d’une partie du financement d’une année blanche bancaire et 6 503 € pour la réalisation de 14 diagnostics d’orientation et de 3 prestations d’accompagnement stratégique.

La Réunion : procédure accélérée pour la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

Le Premier ministre a donné son accord pour que soit examinée en procédure accélérée, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les communes les plus touchées par les effets du passage de la tempête Berguitta sur la Réunion, indique le ministère des Outre-mer. La réponse est attendue dans les prochains jours. En parallèle, Annick Girardin, ministre des Outre-Mer, souhaite autoriser l’intervention du Fonds de Secours pour les Outre-mer (FSOM). Ce fonds autorise l’indemnisation des dégâts matériels non assurés des particuliers sous conditions de ressources, des petites entreprises, des collectivités locales ainsi que les pertes de fonds et de revenus des exploitations agricoles.