vendredi 26 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Loup (1) : une lettre ouverte dénonce les propositions « irresponsables » de Nicolas Hulot

Une lettre ouverte au président de la République et au Premier ministre, signée par 450 personnalités, dont 24 parlementaires, dénonce les propositions « irresponsables » de Nicolas Hulot au sujet du loup. Elles sont « déconnectées de la réalité que vivent au quotidien les paysans, les élus et tous les acteurs de la vie rurale ». « Le pastoralisme et l’élevage extensif sont les derniers piliers de la biodiversité, de la vie rurale, derniers remparts à la déprise, à l’embroussaillement et aux incendies ravageurs » écrivent encore les auteurs. « Après 25 années d’expérimentation, la cohabitation (avec le loup) s’est avérée impossible » constatent-ils. Ils demandent la « vérité » et la « transparence » sur le nombre réel de loups (officiellement 360, mais certainement bien davantage), sur l’hybridation. « Le temps de l’écrasement des ruraux, par la puissance financière cachée derrière les lobbies tels WWF , devrait être révolu » poursuivent-ils. A l’initiative de cette lettre quatre responsables professionnels : Mélanie Brunet, co-président du Cercle 12, le Collectif des éleveurs des Causses d’Aveyron et des environs ; Olivier Maurin, président de l’IGP Agneau de Lozère ; André Barret, président du Cercle 48, le Collectif des éleveurs de la région des Causses, de Lozère et des environs ; et Gérard Landrieu, maire de Prévenchères (Lozère).

Loup (2) : des députés En Marche s’opposent à Hulot

21 députés de la majorité demandent à Nicolas Hulot, de revoir le plan loup. « Nous appelons les pouvoirs publics à accorder au sujet du loup toute l’importance qu’il a pris sur nos territoires » écrivent les élus. Et de faire une liste des problèmes causés par le loup : « entretien et équilibre des territoires, dégradation des espaces, activités touristiques menacées par la présence de Patous et des autres races de chiens de troupeaux, prolifération de nuisibles comme le sanglier en raison de la réduction du nombre de troupeaux, attaques élargies à d’autres animaux, rapprochement du loup ou de ses hybrides des zones d’habitations etc ». Ils remettent en cause la conditionnalité des indemnisations qui « n’est pas acceptable » et demandent une gestion du loup plus proche des territoires concernés. Les députés constatent que les méthodes de comptage du loup ne recueillent pas la « confiance » des éleveurs. Ils veulent que « la prédation du loup » soit reconnu comme une « menaces qui pèse, à moyen terme, sur la survie de l’activité́ pastorale ».

Export : quel avenir pour l’Adepta ?

Le Premier ministre, Edouard Philippe, devrait présenter (le 23 février ?) le plan de soutien à l’export. Business France a remis sa copie récemment (cf. notre Blog du 22 janvier) et les derniers arbitrages sont en cours. L’Adepta, Association pour le Développement des Echanges Internationaux de Produits et Techniques Agro-Alimentaires, craint d’en faire les frais. Selon l’association, la proposition qui est faite par Business France « conduirait à supprimer l’activité de l’Adepta ». Elle déplore par ailleurs que le rapport « a été conçu sans concertation avec les opérateurs directement concernés de l’Ania et de l’Adepta ». L’Adepta demande « la construction d’un partenariat équilibré entre Busines France et l’Adepta ».