mardi 19 mars 2024

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Nouvelles fraîches

Création d’un comité mixte France Maroc

La première réunion du comité mixte franco-marocain s’est tenue le 11 février à Paris. La rencontre s’est déroulée en deux temps : une réunion entre les interprofessions françaises et marocaines, représentant les filières des céréales, de l’élevage bovin et des fruits et légumes ; et une session institutionnelle entre les administrations françaises et marocaines. A cette occasion, a été acté la création d’un groupe de contact franco-marocain sur les fruits et légumes, destiné à renforcer le dialogue entre professionnels. Ces réunions se sont déroulées en présence des ministres marocain et français de l’Agriculture.

France Maroc : vive réaction de Légumes de France

Il a suffit d’une phrase entendue à l’occasion du comité mixte France Maroc pour provoquer la colère des producteurs de légumes : « Ce ne sont pas quelques cageots de tomates qui vont bloquer les échanges entre la France et le Maroc…. » ont entendu les participants à ce comité mixte. « Et bien si ! » répond Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France. « Les producteurs de légumes de France refusent d’être la monnaie d’échange d’un troc commercial entre la France et le Royaume du Maroc, ou d’être sacrifiés sur l’autel d’une “realpolitik“ diplomatique » poursuit-il. La fédération de producteurs se dit « d’accord pour discuter », mais « à la loyale » à condition de tout mettre sur la table : les distorsions de concurrence, les conditions de production, les prix, qualités, calendriers et volumes des importations. « Organiser une vraie complémentarité ne peut être un marché de dupes » conclut Jacques Rouchaussé.

Légumes d’industrie : les organisations de producteurs pour une reconduction des conditions d’achat de la campagne 2013

Les premiers semis de légumes d’industrie (pois) devraient bientôt être réalisés. « Il est plus que temps que les négociations contractuelles » entre producteurs et industriels se finalisent indique le Cénaldi (l’Aop nationale des légumes à destination industrielle). Les organisations de producteurs de légumes d’industrie constatent « une fois de plus les difficultés auxquelles ces productions sont aujourd’hui confrontées » : exigences environnementales, conditions climatiques,… « Les producteurs doivent s’investir de plus en plus sur ces productions pour maintenir » constate le Cénaldi. A tel point que « certains producteurs se découragent, allant parfois jusqu’à arrêter la production de légumes au profit d’autres cultures moins compliquées et moins risquées ». Afin d’éviter cela, les organisations de producteurs demandent le maintien, en 2014, des conditions d’achat de la précédente campagne, correspondant à « une juste valorisation de leur production ».

Commerce extérieur des pommes de terre : premiers signes de baisse des prix

Les exportations de pommes de terre françaises en décembre ont été évaluées à 186 000 t, un peu en dessous de la moyenne des campagnes précédentes, indique le CNIPT. D’août à décembre 2013, les exportations françaises se sont établies à près de 580 000 t pour un résultat de 145 millions d’euros. La demande italienne et des pays de l’Est se maintient à des niveaux élevés en comparaison des précédentes campagnes. Les exportations vers la péninsule ibérique sont les plus importantes en quantité mais elles continuent de marquer le pas. La baisse des prix de vente est amorcée, tout en restant à des niveaux élevés.