samedi 27 avril 2024

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Nouvelles fraîches

Baisse attendue de la production de pommes

La production française de pommes devrait être en recul de 9 % en 2017 (par rapport à 2016) et être en dessous de 15 % de son potentiel a indiqué Daniel Sauvaitre, président de l’Association nationale pommes et poires. Le verger français, comme le verger européen, a été fortement impacté par des épisodes de gel de printemps. Mais les dégâts sont plus importants dans les autres pays, puisque la production européenne est attendue en recul de 30 % ! Ces chiffres devront être confirmés à l’occasion de la prochaine édition de Prognosfruit (du 9 au 11 août en Espagne). Daniel Sauvaitre a fait cette annonce dans le cadre de la troisième journée technique pommes et poires qui a rassemblé près de 400 producteurs le 6 juillet à La Morinière (Indre-et-Loire).

Le compte de prévention va remplacer le compte pénibilité

Dans une lettre aux partenaires sociaux (Le Monde.fr du 8 juillet), le Premier ministre annonce la prochaine réforme du compte pénibilité. Il sera remplacé en 2018 par le compte de prévention. 6 des 10 critères actuels seront maintenus (travail de nuit, répétitif, en horaires alternants ou en milieu hyperbare, ainsi que le bruit et les températures extrêmes). Les quatre autre critères, contestés notamment par les agriculteurs, seront supprimés : la manutention de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les risques chimiques.

Europe du nord-ouest : hausse des emblavements de pommes de terre

La surface totale de pomme de terre de consommation dans la zone NEPG (Nord-Ouest de l’Europe) est estimée à 578 821 ha, soit 4,6 % de plus que l’an dernier et 8,3 % de plus que la moyenne des 5 dernières années. Tous les 5 pays ont augmenté leur superficie, la plus forte hausse étant en Belgique avec 5,4 %. Avec des emblavements estimés à 131 640 ha, l’augmentation en France atteint 5,1 %.

Edouard Philippe : les agriculteurs veulent « vivre de leur travail »

Lors de sa déclaration de politique générale le 5 juillet, le Premier ministre Edouard Philippe a exprimé sa vision de l’agriculture : « Par la puissance de sa production, par la marque sur notre géographie, par l’importance qu’elle occupe dans notre imaginaire et dans notre vie, l’agriculture française a fait bien plus que nourrir – et très bien nourrir – les Français. Elle est aujourd’hui confrontée à de multiples transformations : la pression sur le foncier agricole, la répartition insatisfaisante de la valeur entre producteurs et distributeurs, la concurrence étrangère, la multiplication des normes, la nécessité de préserver l’environnement, la demande croissante de consommateurs pour des productions nouvelles et de qualité. Les agriculteurs français n’ont pas peur de s’adapter. Ils veulent vivre de leur travail, de leur terre et de leurs compétences. Les Etats généraux de l’alimentation reverront le partage de la valeur dans le modèle agricole : il n’est pas admissible que des agriculteurs ne puissent pas se verser un revenu décent et vivent sous le seuil de pauvreté. Ce n’est pas admissible mais c’est courant. Ce doit aussi être notre combat pour la Politique agricole commune de demain. Ces Etats généraux devront conforter notre confiance en une alimentation plus saine, penser et construire nos modèles futurs, notamment en examinant sans faux-semblants la question des pesticides ou des perturbateurs endocriniens ».

Europe : prochain conseil agricole le 17 juillet

Le prochain conseil « Agriculture et pêche » de l’Union européenne se déroulera à Bruxelles les 17 et 18 juillet. Il s’ouvrira sur une présentation du programme de travail de la présidence estonienne. Le conseil fera le point des résultats du trilogue final sur l’agriculture biologique. Le conseil procédera également à un échange de vues sur la modernisation et à la simplification de la politique agricole commune. La Commission communiquera ensuite aux ministres des informations sur les questions agricoles liées au commerce et examinera la question des variétés à raisins de cuve et leurs synonymes qui peuvent figurer sur l’étiquette des vins. Les ministres seront également informés des questions suivantes: le plan d’action européen fondé sur le principe « Une seule santé » pour combattre la résistance aux antimicrobiens ; la peste porcine africaine ; l’étiquetage de l’origine ; le double standard pour la qualité des denrées alimentaires ; la sécheresse au Portugal.

UE/Japon : accord sur les principes du partenariat économique

L’Union européenne et le Japon sont parvenus le 6 juillet à un accord de principe sur les éléments essentiels de l’accord de partenariat économique.
 « Il s’agira de l’accord commercial bilatéral le plus important jamais conclu par l’Union européenne et, en tant que tel, il sera le premier à comprendre un engagement spécifique à l’égard de l’accord de Paris sur le climat » indique un communiqué de la Commission européenne. En ce qui concerne les exportations agricoles de l’UE, l’accord prévoit notamment : d’éliminer les droits sur de nombreux fromages ainsi que sur les exportations de vin ;
de permettre à l’UE d’accroître ses exportations de viande bovine. S’agissant de la viande de porc, il y aura des échanges en franchise de droits pour les viandes transformées, tandis que les viandes fraîches seront quasiment exemptées. Enfin, l’accord garantie la protection au Japon de plus de 200 produits agricoles européens sous indications géographiques».
 « L’accord de partenariat économique UE‐Japon est l’accord le plus significatif et le plus ambitieux jamais conclu dans le domaine de l’agriculture » a déclaré Phil Hogan, commissaire à l’Agriculture.

Le CETA appliqué « provisoirement » à partir du 21 septembre

L’accord de libre-échange entre l’ Union européenne (UE) et le Canada (CETA) va être appliqué « provisoirement » à partir du 21 septembre, ont annoncé les deux parties samedi 8 juillet dans un communiqué commun. Cette application « provisoire » de l’Accord économique et commercial global se fait en attendant une pleine entrée en vigueur du texte une fois que tous les parlements des pays membres de l’UE l’auront voté.